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Le Conseil national du sida contre le dépistage obligatoire des agresseurs sexuels présumés

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Le Conseil national du sida s'est prononcé, dans un avis du 12 décembre, sur la question du dépistage du VIH chez une personne suspectée d'un viol. Une décision qui intervient dans un contexte particulier, puisque le 20 novembre, deux semaines après une recommandation de l'Académie de médecine allant dans ce sens, le garde des Sceaux, Dominique Perben, avait annoncé à l'Assemblée nationale l'intention du gouvernement d'introduire dans le droit « l'obligation d'un test de dépistage du VIH sur tout agresseur sexuel ».Dans son avis, le conseil relève qu'après un viol, la première urgence est la prise en charge médicale de la victime sous 48 heures et l'administration d'un traitement contre le VIH pendant 28 jours. Par ailleurs, tout en reconnaissant l'intérêt de l'information acquise par le dépistage pratiqué sur la personne suspectée pour décider d'arrêter le traitement, il en dénonce les limites. Il note, en effet, qu'en raison du délai entre le moment de la contamination par le VIH et la séroconversion (1), un résultat négatif du test de dépistage ne garantit pas l'absence d'infection. En outre, si l'agresseur présumé n'est pas interpellé rapidement, son dépistage effectué dans une…
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