CMU et AME : des décisions inconséquentes aux plans médical, social, économique
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Une grave « régression sociale », pour la Coordination nationale des réseaux de santé (1). « Une remise en question de l'égalité des soins pour tous », selon Act up Paris (2). « Humainement inacceptable et socialement absurde », juge la Mutualité française (3). Les modifications introduites dans les conditions d'attribution de l'aide médicale d'Etat (AME) (voir ce numéro) suscitent une nouvelle volée de condamnations (4).Pour la Fédération de l'entraide protestante (5) aussi bien que pour la Fédération nationale des orthophonistes (6), demander aux personnes les plus précaires de payer le ticket modérateur et le forfait hospitalier, c'est leur refuser l'accès aux soins. « Elles devront s'en priver ou consulteront trop tard », note aussi le collectif « La santé n'est pas une marchandise » (7). Ces « mesures discriminatoires » à l'égard des étrangers sont « inacceptables sur le plan médical et aberrantes en termes de santé publique », tranche le Syndicat de la médecine générale. La Mutualité française pense de même, en précisant que non seulement les soins de base mais aussi les actions de prévention - dont les vaccins et certains examens de dépistage - se trouvent exclus de la prise…
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