Un an après leur premier contact avec une mission locale ou une PAIO, 45 % des jeunes sont toujours au chômage
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Publié le : Dernière Mise à jour : 25.08.2017Lecture : 1 min.
Le nombre de jeunes qui se sont adressés pour la première fois au réseau des missions locales et permanences d'accueil d'information et d'orientation (PAIO) a continué de baisser en 2000. Ils ont été 365 000 - sur un total de 940 000 garçons et filles ayant fréquenté ces structures cette année-là -, soit 6 % de moins qu'en 1999. Une diminution à mettre en relation avec la conjoncture économique, « globalement favorable », de l'époque, souligne une étude de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) du ministère des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité (1).Le premier contact a lieu, pour un jeune sur deux, dans l'année suivant la sortie du système scolaire. C'est pour les jeunes les plus faiblement diplômés que le délai entre cette sortie et la première approche du réseau est le plus long. Près d'un jeune sur cinq est envoyé par l'Agence nationale pour l'emploi mais les principaux « intermédiaires » restent les amis et la famille.Plus du quart des entrants en 2000 n'a pas dépassé la classe de troisième. Cependant, les jeunes femmes -majoritaires et dont la part augmente, « l'embellie économique jouant d'abord en faveur de la reprise…
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