Les titulaires des emplois aidés apprécient leur intégration sociale
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Les divers types d'emplois aidés - le contrat emploi-solidarité (CES), le contrat emploi consolidé (CEC) et le programme « nouveaux services-emplois jeunes » - s'adressent à des publics différents, qui ne manifestent d'ailleurs pas les mêmes attentes à leur entrée dans l'emploi. Expérience faite, ils expriment cependant des opinions convergentes sur plusieurs points essentiels. C'est ce qui ressort d'une étude qualitative sur leurs points de vue menée par un chercheur du CNRS, Bernard Simonin, pour le compte du ministère des Affaires sociales (1).Au départ, souligne l'expert, les titulaires d'un CES ou d'un CEC ont un fort sentiment de découragement, beaucoup ayant intériorisé l'idée qu'ils seraient « inemployables ». Leurs motivations pour accepter le contrat sont donc avant tout socio-économiques : souhait de ne plus rester chez soi sans rien faire et besoin d'argent. Les emplois-jeunes s'engagent beaucoup plus sur une motivation professionnelle : le poste est jugé a priori intéressant pour acquérir une expérience en fonction de leur projet. Ces différences expliquent sans doute, pour partie, les insatisfactions un peu plus importantes manifestées par les titulaires des emplois-jeunes…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques