Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 5 min.
La rapide montée en charge de l'alloca tion personnalisée d'autonomie (APA) avait-elle été volontairement (ou fort légèrement) sous-estimée ? Le procès en a été fait au précédent gouvernement. Mais force est de constater que l'évolution de la demande de prestation et de son coût est une équation où subsistent, encore aujourd'hui, plusieurs inconnues. C'est ce qui ressort d'une étude de l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS) (1).Esquissant un « premier bilan » de la montée en charge de l'APA, ce document rappelle d'abord que l'on ne dispose que d'évaluations de la population des personnes âgées dépendantes. L'enquête HID (handicap-incapacités-dépendance) la situe, en 2002, dans une fourchette de 600 000 à 1,5 million d'individus, selon le seuil retenu. L'ODAS resserre l'estimation entre 950 000 et 1 120 000 personnes, dont 400 000 en établissements. Cependant, une partie des bénéficiaires potentiels (de 10 à 20 %) ne demande pas l'APA, pour des raisons diverses qui vont du manque d'information au refus d'immixtion dans la vie privée, en passant par un fort soutien familial rendant inutile l'appel à des services extérieurs.Quant aux demandeurs de l'APA, de…
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