Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« Seule l'option [...] basée sur le volontariat et sur un diagnostic partagé comme sur une véritable mise à disposition des prestations nécessaires à une facilitation de l'adaptation pourrait mobiliser de façon optimale les compétences et les savoir-faire déjà expérimentés des travailleurs sociaux. » Cette mise en garde provient du service social d'aide aux émigrants (SSAE) (1), récemment sollicité par la direction de la population et des migrations pour livrer ses réflexions à propos du projet de « contrat d'intégration », l'un des piliers de la politique du gouvernement en matière d'immigration (2). Ainsi, poursuit ce service social spécialisé, pour que « l'engagement soit réellement réciproque », il semble indispensable que la société française prenne de son côté « un engagement d'accueil en rendant publique et concrète une politique d'accueil et d'intégration qui permettrait d'identifier les services mis à disposition des primo-arrivants ». En outre, insiste le SSAE, la mise en place d'un contrat d'intégration ne saurait devenir le seul axe de cette politique : « Les difficultés rencontrées par le processus d'adaptation ou d'intégration ne sont pas du seul fait des intéressés…
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