Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
L'afflux des mineurs isolés dans la capitale continue de susciter l'inquiétude de la municipalité. « A situation humanitaire exceptionnelle, il faut une réaction exceptionnelle », s'est écriée, le 21 novembre, Gisèle Stievenard, adjointe au maire, chargée des affaires sociales et de la solidarité. Entre le 1er jan- vier et la mi-novembre 2002, l'aide sociale à l'enfance parisienne a été sollicitée pour près de 750 de ces jeunes, alors que cela avait été le cas pour environ 200 d'entre eux en 1999 et 520 en 2001. Cette même année, le département de Paris a consacré 8 millions d'euros à leur prise en charge et prévoit de dépasser les 10 millions d'euros en 2002. « Nous ne pourrons pas indéfiniment assumer seuls le poids de ces prises en charge. La mobilisation d'une part importante de nos moyens financiers, mais aussi de nos moyens humains, constitue pour moi une source d'inquiétude pour la poursuite de nos missions traditionnelles », a souligné Gisèle Stievenard. Celle-ci appelle de ses vœux « un plan d'urgence », « une initiative de l'Etat forte, visible, tangible ». Et, une nouvelle fois (1), la réunion d'une table ronde régionale sur le sujet, rassemblant tous les départements…
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