Publié le : Dernière Mise à jour : 29.07.2017Lecture : 8 min.
Pour apporter une réponse constructive à l'absentéisme scolaire, le parquet de Colmar a créé des stages parentaux. Si l'initiative a de bons résultats, ceux-ci restent fragiles.
« Un gamin qui manque l'école est un gamin en danger », déclare Christine Charras, substitut du procureur au tribunal de grande instance (TGI) de Colmar (1), chargée des mineurs. En danger de voir son avenir compromis, de dériver vers la délinquance ou de devenir la proie de pédophiles. Comment alors, s'est interrogé le parquet de Colmar, contribuer à lutter contre l'absentéisme scolaire ? Jugeant les mesures purement répressives souvent inappropriées, il a privilégié la voie des alternatives aux poursuites et initié, en 1999, un stage parental. En effet, analysait René Pech, alors procureur de la République à Colmar, « la délinquance des mineurs et plus généralement les problèmes de comportement qu'ils manifestent trouvent parfois leur source dans des carences éducatives imputables aux parents ». Il convient de leur donner « les moyens de surmonter leurs propres carences » et d' « adopter une attitude plus responsable ». Autrement dit, de susciter leur prise…
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