Une faible augmentation de l'immigration suffira à maintenir notre population active, selon le Plan
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
« La France est un pays d'immigration et elle le restera, car elle en a besoin. Mais à un niveau à peu près égal ou un peu supérieur à celui d'aujourd'hui. Aucune raison démographique ne justifie un encouragement au développement massif de l'immigration. » Telle est, en substance, l'une des conclusions du séminaire de recherche mené en 2001 par le commissariat général du Plan, dont les travaux viennent de faire l'objet d'une intéressante publication (1). Introduit par un rapport de synthèse de François Héran, directeur de l'Institut national d'études démographiques, ce travail interdisciplinaire va donc à l'encontre d'un certain nombre d'idées récemment répandues. « L'immigration ne résoudra pas tous nos problèmes de vieillissement », martèle le chercheur. Les démographes de l'Organisation des Nations unies n'ont-ils pas montré que si l'on voulait maintenir le rapport entre les 15-64 ans et les plus de 65 ans, l'ensemble de l'Europe aurait besoin de 1,4 milliard d'immigrants entre 1995 et 2050, dont 94 millions pour la France ? Hypothèse « évidemment absurde ». Si le rapport du Plan se fait encore l'écho de beaucoup d'interrogations et suggère de nombreuses pistes de recherche,…
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