Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
Les centres d'aide par le travail (CAT) « concourent au bien-être et à l'épanouissement des personnes accueillies. En tant qu'établissements médico- sociaux, ils ne sauraient être assimilés à l'entreprise » dont « les indicateurs et ratios économiques ne peuvent être utilisés comme base de comparaison ». Telle est du moins l'opinion de la Fédération des établissements hospitaliers et d'assistance privés à but non lucratif (FEHAP) (1), qui tient à son tour à réagir au livre de Pascal Gobry, L'enquête interdite (2), à son « offensive contre le monde associatif » et à sa « présentation partielle et partiale des travailleurs handicapés et des CAT ». Estimant pour sa part qu'il « n'est pas juste » de « créer des établissements ou autres structures pour suppléer aux carences des politiques publiques » et fière d'être l'une des rares associations à ne gérer aucun équipement, l'Association nationale de défense des malades et handicapés (AMI) (3) trouve, elle, dans ce livre « des éléments qu'elle dénonce depuis de nombreuses années ». Réclamant « un travail en milieu ordinaire chaque fois que possible », elle indique qu'elle prépare, avec ses adhérents qui y sont employés, « un statut…
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