Sécurité intérieure : la CNIL réclame davantage de garanties sur les fichiers
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Faute d'avoir été consultée, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) s'est autosaisie de l'examen du projet de loi sur la sécurité intérieure (1). Et s'inquiète ainsi, dans un communiqué rendu public le 25 octobre, de l'extension prévue de la consultation des fichiers de police judiciaire.Si le projet de loi est adopté en l'état, ces derniers pourront, en effet, être consultés, non seulement pour les besoins de certaines missions de police administrative ou de sécurité comportant des risques d'atteinte à l'ordre public ou à la sécurité des personnes, mais aussi, explique la commission, « pour la réalisation d'enquêtes et de tâches de vérification administratives nombreuses telles que l'instruction des demandes d'acquisition de la nationalité française [ou] celle des demandes de délivrance et de renouvellement de titres relatifs à l'entrée et au séjour des étrangers ». Avec ainsi le risque, selon l'autorité administrative indépendante, de « faire jouer aux fichiers de police judiciaire le rôle d'un casier judiciaire parallèle moins contrôlé ». A cela s'ajoute le fait que la consultation à des fins administratives serait possible avant le terme de la procédure…
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