Les aides au logement à l'heure des restrictions budgétaires
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
La revalorisation des aides personnelles au logement (rétroactive au 1er juillet 2002) annoncée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2003 (1) suscite une réaction globalement très négative de l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (2). Elle n'a été envisagée que sous l'angle « des restrictions budgétaires », déplore-t-elle.Le changement de référentiel pour l'actualisation des loyers plafonds ne lui paraît « pas recevable ». Quant à son niveau, fixé à 1,2 %, il est « très insuffisant » car inférieur à l'inflation (1,6 %) et surtout à l'indice du coût de la construction (3,36 %), « référence habituellement retenue ». De même, l'accroissement de 1 % du forfait charges « ne permet pas de rattraper le décalage » avec leur montant effectif, tandis que l'augmentation de 5 % du minimum restant à la charge des locataires « est difficilement justifiable ». Seuls la révision des loyers plafonds pris en référence dans les départements d'outre-mer et le maintien jusqu'à la mi-2003 du dispositif de compensation du barème unique trouvent grâce à ses yeux.Par ailleurs, la fin annoncée de la loi de 1948, qui garantissait à certains locataires des faibles loyers et un maintien…
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