Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
A l'origine du projet, un paradoxe : malgré les difficultés de recrutement sur certains postes peu qualifiés, qui devraient faciliter l'insertion d'une partie des chômeurs, nombre de personnes n'arrivent pas à accéder à un emploi même quand elles possèdent des compétences recherchées par les employeurs. C'est la raison pour laquelle la Mission régionale d'information sur l'exclusion (MRIE) de Rhône-Alpes a décidé, il y a un peu plus de deux ans, de capitaliser, pour les diffuser, les pratiques d'entreprises de la région ayant décidé d'ouvrir leur champ de recrutement à des populations en difficulté d'insertion. Le rapport issu de cette enquête est paru, s'intéressant d'une part aux démarches d'une cinquantaine d'entreprises et présentant d'autre part des « repères pour l'action » (1).Ces travaux montrent que les sociétés concernées présentent souvent des caractéristiques communes : une « implication forte des dirigeants, étendue souvent à l'ensemble du personnel, avec un rôle essentiel des tuteurs », un « ancrage important de la démarche sur les besoins de l'entreprise en personnel, la conduisant à changer ses méthodes, à ouvrir son recrutement », un recrutement et une fidélisation…
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