Publié le : Dernière Mise à jour : 23.09.2017Lecture : 1 min.
« La rue est implacable, elle ruine tout espoir de santé », physique et mentale , rappelle Médecins du monde (1) qui tire le bilan de son activité en France. Notant que les sans domicile reçus dans ses consultations sont toujours en majorité des hommes (79 %) isolés (74 %), elle indique cependant qu'elle voit, « lentement mais sûrement, augmenter la part des femmes, des familles et des jeunes ». Constat voisin de l'association Emmaüs (2) dans son rapport 2001, qui accueille dans ses centres d'hébergement des personnes « plus jeunes, plus déstructurées, et souffrant souvent de troubles psychiatriques graves ». Les deux associations insistent fortement sur l'accès au logement. Les dispositifs d'hébergement d'urgence sont « dramatiquement inadaptés », répète Médecins du monde. Ils ne répondent pas aux besoins minimaux d'hygiène et de santé (mentale notamment) et renforcent même la destructuration. Les sorties de centres sont de plus en plus difficiles, insiste Emmaüs. Le relogement de droit commun a baissé de 30 % d'une année sur l'autre, chiffre l'association.Pour ce qui est de la santé, toutes les associations saluent les effets positifs de la création de la couverture maladie universelle,…
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