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Centres de rétention : de trop lentes améliorations, selon la Cimade

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Seule association autorisée à intervenir dans les centres de rétention, la Cimade vient de publier son rapport annuel (1) sur ces lieux qui ont pour vocation de recevoir, pendant le temps nécessaire à l'organisation de leur départ, les étrangers contraints de quitter le territoire français. Malgré la parution du décret du 19 mars 2001 qui a donné un cadre réglementaire à la rétention administrative et fixé des normes d'accueil (2), ce document dresse un tableau à peine moins noir que le bilan de l'année 2000 (3).Ainsi, les conditions matérielles de rétention sont d' « une grande inégalité », relève l'association. Parmi les moins bien loties, les personnes retenues à Bordeaux -  « où le centre se trouve toujours en sous-sol, sans fenêtre dans la partie femmes et sans promenade extérieure »  -ou à Toulouse -  « dans un grand hangar sans lumière naturelle, équipé au plafond de grillages laissant une impression de “cage” ». D'une façon générale, malgré les travaux qui ont été, ou vont être, engagés et les centres nouveaux, prévus ou en construction, « il est d'ores et déjà évident que de nombreux lieux de rétention ne répondront pas [aux] normes dans le délai de trois ans fixé par le décret ».…
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