Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 8 min.
Les mesures annoncées sur les contrats aidés et les emplois-jeunes sont vécues par les associations comme un abandon des publics, lourd de conséquences pour les structures qui les accompagnent.
Logique. Le gouvernement Raffarin n'a jamais caché sa volonté de donner la priorité à l'emploi dans le secteur marchand et d'en appeler aux chefs d'entreprise pour résorber le chômage. En ce sens, le désengagement de l'Etat dans le programme emplois-jeunes et les contrats emploi-solidarité et emploi consolidé (CES et CEC) (1) n'a rien de surprenant. Mais ce choix politique ignore les tensions du marché du travail qui font que des jeunes à l'issue de leur formation ne trouvent pas d'emploi ou que certains publics en grande fragilité ne peuvent y accéder directement. Il prive du même coup les associations sociales et médico-sociales d'outils majeurs pour remettre sur les rails les personnes à la marge. De plus, outre l'abandon de toute une frange de la population, ces coupes budgétaires aggravent encore l'insécurité financière de nombreuses structures, menacées pour certaines dans leur survie. La situation est jugée si grave que la Conférence…
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