Le regard des allocataires du RMI sur leur contrat d'insertion
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Plus de la moitié des allocataires du revenu minimum d'insertion (RMI) déclarent avoir signé un contrat d'insertion. Qui sont-ils ? Quelle est la portée du contrat ? Quelle appréciation en font-ils ? Telles sont les questions posées par la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) (1) dans une étude menée auprès de 2 000 ménages qui étaient allocataires en février 2000 dans cinq départements.Ces 52 % (2) d'allocataires signataires sont le plus souvent jeunes, célibataires, diplômés (1/6 de l'enseignement supérieur) et apparaissent généralement plus proches que les autres du marché du travail (d'ailleurs, 80 % d'entre eux ont occupé un emploi de plus de six mois). A l'inverse, ceux qui déclarent ne pas avoir signé de contrat sont plus âgés et ont plus fréquemment des difficultés de lecture, de calcul ou d'écriture. Près d'un tiers d'entre eux sont nés à l'étranger. Des indications en partie contredites par les données administratives. Lesquelles relèvent en effet une surreprésentation des ménages non diplômés parmi les signataires, mais aussi chez ceux qui ont « oublié » le contrat. En effet, pour ces ménages, la notion même de contrat d'insertion…
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