BAD : l'accord sur les emplois et rémunérations n'est pas agréé en l'état
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Le 27 septembre, François Fillon et Hubert Falco, dans une lettre commune, ont signifié aux partenaires sociaux qu'ils ne pouvaient pas agréer « formellement [...] en l'état » l'accord sur la classification des emplois et les grilles de rémunération du 29 mars 2002, première étape de la construction d'une convention collective unique de la branche aide à domicile (1). Toutefois , ils font part de leur « adhésion de principe » à la démarche retenue et « compte tenu des enjeux [souhaitent] que l'agrément puisse intervenir avant la fin de l'année 2002, sur un accord aménagé » .Le ministre chargé des affaires sociales, du travail et de la solidarité et le secrétaire d'Etat aux personnes âgées se fondent - comme le craignaient les partenaires sociaux (2) - sur le coût des mesures mises en œuvre par l'accord, « une progression de l'ordre de 24 % de la masse salariale sur trois ans ». Ce qui, selon les ministres, impose à l'égard des financeurs de l'aide à domicile « un engagement de progression pluriannuel ». Ils suggèrent alors des perspectives de renégociation en ce sens : « un lissage de la montée en charge de la valeur du point ou des coefficients, une modulation des primes ou des…
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