Budget de l'Etat : les plus défavorisés ne sont pas les mieux servis
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Le projet de budget de l'Etat pour 2003 « recentré sur ses fonctions régaliennes, désengagé des missions d'intervention sociale et économique » et qui « donne la priorité au secteur marchand », ne sera « pas sans conséquences pour le monde associatif », indique la Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA) (1). Les crédits en diminution pour les affaires sociales, le travail et la solidarité, la culture et la communication ou l'écologie portent justement sur des secteurs qui comptent beaucoup d'activités et d'emplois asso- ciatifs. Réductions d'impôts... pour les familles aisées Les mesures dirigées vers les familles ne trouvent décidément pas grâce aux yeux des associations familiales (2). La baisse des taux de l'impôt sur le revenu - laquelle ne profite qu'aux ménages qui l'acquittent - « masque en outre le déséquilibre et l'opacité de la fiscalité », estime Familles rurales (3). Aujourd'hui, dans le budget de l'Etat, le poids de la TVA et de la taxe intérieure sur les produits pétroliers est plus de trois fois supérieur à celui de l'impôt sur le revenu, rappelle-t-elle. Or les ménages « ne sont pas en mesure d'établir ce qu' [ils] payent en taxes quotidiennement »…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques