Attitudes « disparates » des préfectures envers les sans-papiers
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Publié le : Dernière Mise à jour : 31.08.2017Lecture : 2 min.
Les instructions données début septembre par le ministre de l'Intérieur aux préfets pour un réexamen avec « bon sens, humanité et réalisme » des dossiers des sans-papiers (1) ne semblent guère suivies d'effets, si l'on en croit le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) et la Ligue des droits de l'Homme (LDH) (2). Se fondant sur les témoignages de leurs représentants régionaux, les deux associations ont tiré la sonnette d'alarme, dans une lettre adressée, le 25 septem- bre, à Nicolas Sarkozy, sur l' « attitude très disparate des différentes préfectures ». Exemples : « Si un dialogue s'est établi avec Monsieur le Préfet de Paris, il s'avère que les centres d'accueil des étrangers ouverts dans la capitale n'ont pas les moyens de répondre aux demandes et se renvoient la réception des dossiers les uns aux autres. Dans la Seine-Saint-Denis, les services ne sont manifestement pas en mesure de traiter les demandes et ce, malgré l'ouverture de discussions avec Monsieur le Préfet. A Rennes, la préfecture se refuse à recevoir les délégations. A Lyon, le préfet ou ses services veulent bien recevoir une délégation des sans-papiers mais pas les associations. A…
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