Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 8 min.
Alors que leur nombre doit être doublé dans les deux ans, les classes-relais, destinées à resocialiser et rescolariser des collégiens en situation de rupture et situées à la marge du système éducatif, suscitent parfois le débat. Mais surtout, interrogent l'école et la société tout entière.
Un local commercial de 280 m2, aménagé en salles de classe, foyer, bureaux : la classe-relais de l'Indre, rattachée au collège Michelet de Tours, est située « hors les murs ». Depuis 1997, elle accueille des élèves issus des collèges du département. Parfois complètement déscolarisés, souvent signalés pour des problèmes de comportement, ils sont pris en charge par une équipe composée d'un enseignant spécialisé, d'une éducatrice salariée de l'association de Sauvegarde de l'enfance (son poste est financé par la protection judiciaire de la jeunesse [PJJ] et le conseil général), d'enseignants, d'aides-éducateurs et d'un surveillant. Jusqu'ici, les élèves fréquentaient la classe pendant des durées variables, les entrées et les sorties étant permanentes. Pourtant, cette année, la classe accueille, pour une session de huit semaines, un groupe fixe de huit…
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