Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
Il est des concepts qui connaissent d'emblée une grande fortune - sans recouvrir forcément le même contenu pour tous leurs utilisateurs. Tel est le lot du terme « parentalité ». Entré dans le discours public à la fin des années 70, par le biais de la « monoparentalité » - notion importée des pays anglo-saxons par des sociologues féministes avant d'être consacrée en 1981 par l'INSEE, rappelle Catherine Sellenet, maître de conférences en psychologie et sociologie -, le vocable s'émancipe ensuite de son préfixe, quitte d'ailleurs à s'en voir adjoindre de nouveaux (co-parentalité, homo-parentalité). Qu'on mette l'accent sur leurs compétences ou leurs défaillances, les parents et leurs pratiques sont au cœur des débats. Mais qu'entend-on au juste par « parentalité » ? Les juristes : rien, déclare en substance le magistrat Thierry Fossier, expliquant que « la parentalité n'est pas un mot du droit civil, et il ne semble pas qu'elle doive le devenir ». En revanche psychologues, sociologues, travailleurs sociaux, parents, ne récusent pas la pertinence d'une formule qui s'adapte aux évolutions des pratiques sociales. Pour autant, ils ne s'accordent pas sur un sens commun. Proposer leurs différentes…
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