Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
Se fondant sur des données chiffrées - entre 1980 et 2001, le taux de suicide est passé de 10 pour 10 000 détenus à 21,6 pour 10 000 - une circulaire du ministère de la Justice, signée par l'ancien gouvernement et qui doit prochainement être publiée au Bulletin officiel, met l'accent sur la politique de prévention du suicide dans les établissements pénitentiaires. Elle s'inscrit ainsi dans la lignée de la stratégie nationale d'actions face au suicide pour 2000-2005 (1) et de la précédente circulaire en la matière du 29 mai 1998 (2).Au préalable, un profil des suicidants en prison est dressé. Ainsi, le risque de suicide est plus élevé à certaines périodes (en été, au mois de janvier et, en semaine, le lundi et le samedi) et à certaines phases de la détention : l'arrivée en détention, la survenance de la condamnation et, dans une moindre mesure, l'approche de la libération. Il est également plus important chez ceux qui ont une famille, un conjoint ou des enfants. En outre, le risque de suicide s'avère plus élevé parmi les prévenus. Enfin, la variable la plus discriminante est l'infraction : plus des deux tiers des personnes détenues qui se sont suicidées étaient écrouées pour atteinte…
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