« Sans-papiers » : amorce d'un réexamen au cas par cas
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La mobilisation des « sans-papiers », jamais totalement éteinte après la fin de l'opération de régularisation lancée en 1997 par le gouvernement Jospin (1) - qui avait permis de replacer dans la légalité plus de 80 000 personnes sur environ 145 000 demandeurs -, a connu un réveil spectaculaire avec l'occupation de la basilique de Saint-Denis, du 17 au 30 août, à l'initiative de la coordination de Seine-Saint-Denis. Laquelle, débordée par l'afflux de plusieurs milliers de personnes, auquel elle ne s'attendait pas, a passé le relais à la coordination nationale. Non sans avoir obtenu du préfet du département la promesse du réexamen de 1 150 dossiers.A Paris, après plusieurs rassemblements fort confus, mais massifs, « organisés » par la coordination nationale, le préfet de police, auquel a été présentée une liste de 6 000 noms, s'est engagé, le 3 septembre, à examiner ou réexaminer « au cas par cas, avec pragmatisme et humanité », les dossiers de « sans- papiers » résidant dans la capitale. Une révision qui, selon la préfecture, prendra en compte « les aspects sociaux et humanitaires, notamment la présence d'enfants nés en France et scolarisés dans nos écoles, et également la capacité…
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