Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Soucieux de ne plus se voir reprocher les affirmations à caractère strictement psychologisant qu'ils porteraient sur les familles, les professionnels chargés de la protection de l'enfance en danger sont à la recherche d'outils plus rigoureux, voire « scientifiques », expliquent Marceline Gabel, chargée de mission à l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS), et Paul Durning, professeur de sciences de l'éducation. D'où l'intérêt des instruments d'évaluation des maltraitances présentés dans cet ouvrage par des spécialistes français, belges, québécois et américains, qui ouvrent le débat sur l'utilité - et les limites - de grilles de lecture standardisées destinées à permettre une plus grande objectivation dans l'appréciation des situations familiales. Cependant, contrairement à la culture des professionnels anglo-saxons, la quantification est étrangère à la formation et aux pratiques des travailleurs sociaux français et « il est inimaginable, à l'heure actuelle en France, de pouvoir se servir d'outils de ce genre », souligne le psychologue Jacques Chrétien, directeur général adjoint de l'association Jean Cotxet. Il n'en reste pas moins que l'analyse des démarches…
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