François Fillon confirme la disparition progressive des emplois-jeunes
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« Il n'y a plus lieu de créer de nouveaux emplois-jeunes. » C'est ce qu'a déclaré, le 30 juillet, François Fillon, en défendant devant les députés son projet de loi instituant le « contrat jeune en entreprise » (voir ci-dessus). Aucun nouveau contingent de postes n'est donc prévu pour 2003. En outre, « l'aide de l'Etat ne sera pas revalorisée » (1). Mais « les contrats en cours iront à leur terme », a-t-il tenu à ajouter en se voulant rassurant.Selon le ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité, il faut en effet « engager le reflux progressif de ce dispositif très onéreux » : plus de 3 milliards d'euros par an selon lui. Pour les 46 000 contrats emplois-jeunes environ qui arriveront à échéance d'ici à la fin 2003, il va demander à ses services d'évaluer « au cas par cas » les situations, c'est-à-dire de « vérifier si les employeurs ont respecté leurs engagements contractuels, voir où en sont les jeunes et quelles sont les activités proposées ». Et c'est à partir de ce bilan que sera décidé le soutien à apporter : « un appui au jeune, une aide complémentaire pour l'activité, l'intégration du jeune ou un concours ». Sur ce dernier point, le ministre a assuré…
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