Levée de boucliers contre la stigmatisation des sans-abri, des prostitués...
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Publié le : Dernière Mise à jour : 24.08.2017Lecture : 2 min.
Après quelques années d'accalmie, les arrêtés municipaux interdisant la mendicité dans les centres-ville et les zones résidentielles se sont multipliés cette année. Alors que seuls trois avaient été pris en 2001, selon un décompte de l'association Droit au logement qui les combat systématiquement devant les tribunaux administratifs, près d'une quinzaine ont vu le jour depuis le début de l'année (1). Ils étendent parfois les mesures d'interdiction de stationner aux personnes prostituées, comme à Mulhouse, Metz ou Troyes.Une recrudescence condamnée par le directeur général de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) (2). « Ces arrêtés qui éloignent des gens plus souvent en difficulté qu'auteurs de difficultés, ne règlent rien, déplacent le problème et aggravent la situation des personnes concernées », juge ainsi Jean-Paul Péneau. « Ces mesures de persécution auront pour conséquence de renforcer l'insécurité et la violence urbaine. Elles criminalisent la pauvreté et la précarité, renforcent l'exclusion des personnes et notamment des prostituées déjà stigmatisées », s'insurgent de leur côté, dans un communiqué commun, de nombreuses associations…
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