Les aides aux vacances ne compensent pas les inégalités
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Les caisses des allocations familiales (pour 60 %), les comités d'entreprise (25 %), les municipalités (22 %) et les conseils généraux (17 %) sont les principaux pourvoyeurs d'aide au séjour dans les centres de vacances collectives. C'est du moins ce qui ressort d'une étude de l'Observatoire des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes (1) menée durant l'été 2001 dans quatre départements : Bouches-du-Rhône, Loire, Meurthe-et-Moselle et Nord. Avec la quasi-absence d'intervention de l'Etat dans le financement des centres, note l'observatoire, « les aides à la personne apparaissent seules susceptibles de lever un des obstacles majeurs au départ de nombreux enfants ». Or leur montant reste insuffisant pour compenser les inégalités sociales, d'autant que ce ne sont pas toujours les plus défavorisés qui en bénéficient le plus.C'est en effet l'une des surprises de cette enquête :dans l'échantillon analysé, si les enfants des cadres sont moins nombreux à être aidés que (dans l'ordre croissant) les enfants des professions intermédiaires, des employés, des ouvriers et des agriculteurs, les sommes reçues de chaque financeur par les familles des cadres et des professions intermédiaires…
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