Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
« L'envahissement d'espaces publics, semi-publics, voire privés, par les gens du voyage n'est que le produit de l'absence de réponses appropriées à leur besoin de séjour et d'habitat. Autant les occupations par les gens du voyage de terrains non autorisés et inadaptés sont regrettables, autant la violence institutionnelle dont ils sont victi mes est intolérable et doit cesser. » Ainsi ont réagi une douzaine d'associations (1) aux dispositions de la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (2), annonçant, entre autres, que « pour faire face notamment aux difficultés liées à l'accueil des gens du voyage et afin de mieux protéger la propriété de chacun », le gouvernement proposera à l'automne, dans un projet de loi, « de sanctionner plus efficacement le refus d'obtempérer aux injonctions formulées à l'encontre de groupes de personnes occupant illégalement la propriété d'autrui, qu'elle soit publique ou privée ». Pour les associations, ce texte ne fait que renforcer « cette violence institutionnelle et sociale en construisant l'image négative de toute une population et en la désignant comme “fauteur de tro u ble” ». Alors que sont passées sous silence de sérieuses…
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