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« Nous n'avons pas à organiser l'attente et la paix sociale »

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Si tout le monde s'accorde sur la nécessaire participation des usagers, comment éviter de faire à leur place ? Miguel Benasayag, qui se définit comme un « militant chercheur », propose de s'inspirer davantage des démarches de co-production des savoirs et de nouvelles formes de solidarité, mises en œuvre, notamment, dans les universités populaires.
Actualités sociales hebdomadaires : En paraphrasant une formule désormais célèbre, peut-on dire que votre conception du changement social consiste plus à miser sur la France « d'en bas » que sur la France « d'en haut »  ? Miguel Benasayag : 150 années de révolutions et de luttes nous ont enseigné que le pouvoir n'a pas la possibilité de modifier, d'en haut, la structure sociale si la puissance des liens réels, à la base, ne rend pas cette modification possible. C'est pour cela que nous établissons effectivement une distinction entre ce qui se passe « en haut », qui est de l'ordre de la gestion, et la politique au sens noble du terme, qui est ce qui se passe « en bas ». On a trop parié sur le fait qu'il fallait d'abord s'occuper de « grande politique » avant de changer le monde.Nous sommes…
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