Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
De leur côté, le Groupement national des directeurs généraux d'associations du secteur éducatif, social et médico-social (GNDA) (1) et le conseil d'administration de l'Union nationale des associations de sauvegarde de l'enfance, de l'adolescence et des adultes (Unasea) (2) ont examiné le projet de loi sur la justice et rédigé leurs remarques et propositions.Après avoir constitué un groupe de réflexion sur le sujet, le GNDA a adressé, le 11 juillet, un courrier au garde des Sceaux. Il estime d'abord urgent de faire fonctionner l'existant, qui se résume aujourd'hui à 8 000 mesures de protection de l'enfance non exercées faute d'effectifs, un manque de moyens en pédopsychiatrie, des instituts de rééducation en nombre insuffisant... et la liste est loin d'être exhaustive. Pour l'association, le choix est clair : mieux vaut articuler prévention, éducation, soin, sécurité et incarcération adaptée « plutôt que mêler l'impossible duo “éducation et enfermement” au risque d'isoler davantage la délinquance de toute la construction sociale ».De même, interroge-t-elle, avant de vouloir rajouter des centres éducatifs fermés, n'est-il pas urgent d'améliorer les conditions de détention des mineurs ?…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques