« Mais il sort quand au fait ? » Cette question posée par la mère d'un détenu à Marie-Claude Roëre, assistante sociale au service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de Lille, semble à première vue des plus banales. Pourtant, elle l'est bien moins qu'il n'y paraît :placé sous bracelet électronique, son fils purgeait une peine de prison... à domicile. L'anecdote révèle combien cette nouvelle mesure fait vaciller les repères entre enfermement et liberté, en contenant, après écrou et avec leur accord, des justiciables dans leurs propres murs.Introduit par la loi du 19 décembre 1997 (1) comme modalité d'exécution des peines privatives de liberté, en cas de condamnation à un an au maximum, de reliquat de peine de même durée ou encore à titre probatoire à une libération conditionnelle, le placement sous surveillance électronique (PSE)…
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