CMU complémentaire : la base ressources précisée par le Conseil d'Etat
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Pour apprécier le plafond de ressources ouvrant droit à la couverture maladie universelle (CMU) complémentaire gratuite, toutes les ressources « effectivement perçues » au cours des 12 mois précédant la demande sont, en principe, prises en compte (1). Mais qu'entendre par ressources « effectivement perçues » ? Plus précisément, peut-on considérer comme telles des sommes directement versées à un tiers pour le compte du demandeur ? Le Conseil d'Etat a, le 5 juin, répondu par l'affirmative à cette question.En l'espèce, la pension et l'aide personnelle au logement d'une personne hébergée en établissement étaient directement versées au comptable de l'établissement pour couvrir les frais de son hébergement. La commission centrale d'aide sociale en avait déduit que l'intéressée n'avait pas effectivement perçu ces prestations. Elle les avait donc ôtées de la base ressources pour l'appréciation du plafond de bénéfice de la CMU.Cette décision est rejetée par le Conseil d'Etat. Pour lui, les ressources à prendre en compte sont non seulement « celles perçues par le bénéficiaire, mais aussi celles versées à un tiers autorisé [...] à encaisser en ses lieu et place ces revenus afin de les affecter…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques