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Méconnus et invisibles, les « soutiers de la ville »

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Se loger dans les grandes villes peut tourner à la relégation même si l'on a un emploi. Le mal-logement des « soutiers de la ville », ces travailleurs pauvres employés des services urbains, offre un autre visage de la précarité. Et interroge les politiques publiques.
M. S. est employé comme ouvrier depuis quatre ans en contrat à durée indéterminée dans une société de nettoyage. Il travaille de nuit, à plein temps pour un salaire de 850  € nets par mois. En guise de domicile, un compatriote lui prête la chambre qu'il loue... de 6 heures à 9 heures du matin. Cette mère, seule avec un enfant de 11 ans, vit à l'hôtel. Employée municipale, elle gagne, pour 5 heures par jour, 457  € mensuels auxquels s'ajoutent 380  € de revenu minimum d'insertion  (RMI). Il lui faut verser 549  € de « loyer »... Revenus très modestes, conditions de travail précaires, horaires atypiques, ils occupent des emplois de services dans les grandes agglomérations comme à Paris ; ce sont les « soutiers de la ville » identifiés par le dernier rapport de la Fondation Abbé- Pierre pour le logement des défavorisés (1). Signe que le travail ne permet plus de sortir de la…
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