Recevoir la newsletter

Les juges admettent la pratique du  « testing »

Article réservé aux abonnés

La chambre criminelle de la Cour de cassation a tranché : le  « testing » peut être un moyen pour apporter la preuve de pratiques discriminatoires.A l'origine de la saisine des magistrats, la méthode consistant à établir l'existance d'une sélection discriminatoire de la clientèle à l'entrée des boîtes de nuit. En l'espèce, l'association SOS-Racisme avait cherché, par ce biais, à confondre cinq patrons de discothèques, mais la cour d'appel avait relaxé ces derniers, estimant que le testing -  « procédé déloyal » et « sans aucune transparence »  - n'avait pas valeur de preuve en justice. Un jugement que la Cour de cassation n'aura donc pas suivi.Elle a en effet estimé, le 11 juin, indique l'AFP, que le « testing » pouvait être considéré comme une preuve valable de discrimination raciale devant la justice. Selon la cour, les juges ne peuvent pas écarter par principe les moyens de preuve, même s'ils ont « été obtenus de façon illicite ou déloyale », et ne peuvent donc que discuter de la « valeur probante » des preuves apportées. Conséquence : les tribunaux ne pourront désormais écarter le « testing » comme mode de preuve. Ils restent toutefois souverains pour en apprécier l'intérêt.
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur