Levée de boucliers à la PJJ contre les centres fermés pour mineurs délinquants
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
Il fallait s'y attendre : la présentation officielle, le 5 juin, en conseil des ministres, par le garde des Sceaux, Dominique Perben, des grandes lignes d'une future loi d'orientation et de programmation sur la justice intégrant la création de « centres fermés » pour les mineurs délinquants (1) a entraîné une levée de boucliers de la part des syndicats, notamment ceux de personnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Préférer aux « poudrières »... Réuni en congrès du 3 au 6 juin à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ-FSU (2) a - sans surprise, après la pétition qu'il a initiée en mars contre l'enfermement des mineurs (3) -lancé un appel sur le thème « Retour des bagnes pour enfants ? Plus jamais ça ! ». La mise en place de centres fermés, après leur disparition à la fin des années 70, « constitue une régression pédagogique, professionnelle et historique immense » et va recréer « de véritables poudrières rongées par une violence interne interdisant toute reconstruction personnelle, toute action éducative digne de ce nom », estime le syndicat.Celui-ci entend s'engager dans « une bataille à long…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques