Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Le gagne-pain des anciens « chiffonniers d'Emmaüs » - 4 000 « compagnons » aujourd'hui - est-il menacé ? Les 133 « communautés » sont devenues « de vraies entités de tri et de valorisation des déchets », explique Pierre Chiffre, vice-président d'Emmaüs France (1). Outre le fait qu'elle leur permet de proposer des vestiaires et des équipements à bas prix, cette activité leur assure de précieux emplois. Or elle est concurrencée, accessoirement par la mode des vide- greniers, surtout par les entreprises qui se placent sur ce créneau désormais porteur. « C'est Vivendi sur le chemin d'Emmaüs », plaisante Martin Hirsch, le nouveau président d'Emmaüs France, évoquant le récent démarchage d'une filiale de cette multinationale. Le secteur des textiles est le plus convoité. « Nous réfléchissons, avec d'autres associations d'ailleurs, à la stratégie à adopter face à ce nouveau contexte économique », indique Martin Hirsch. Parmi les autres « fragilités » auxquelles la fédération veut s'attaquer dans les deux ans à venir figure aussi le statut des « compagnons ». Ni salariés ni bénéficiaires de l'aide sociale, ils cotisent néanmoins pour la maladie et la retraite. Le mouvement souhaite préserver…
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