Mineurs délinquants : privilégier l'éducation et la prévention
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
En indiquant le 24 mai, sur Europe 1, qu'il entendait créer dès cette année des centres fermés pour mineurs délinquants dans lesquels éducateurs et surveillants pénitentiaires travailleraient ensemble, le ministre de la Justice, Dominique Perben, aiguise encore les débats autour de l'enfermement des mineurs. « La prise en charge éducative d'un mineur ayant commis un délit est incompatible avec l'enfermement », martèle à nouveau le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) -FSU (1), opposé à la création de centres fermés pour mineurs. « Croire que l'action éducative, agissant sur la personnalité en devenir et en évolution d'un mineur en difficulté, pourrait s'exercer dans le cadre d'une surveillance constante est illusoire, voire dangereux. » « L'enfermement n'est pas le métier de la protection judiciaire de la jeunesse », renchérit l'ensemble de la Fédération autonome justice (2) qui se dit « opposée à des centres fermés pour les mineurs récidivistes, gérés par la PJJ ».Néanmoins, revendiquant un certain réalisme, elle se montre favorable, dans le cadre d'une peine après jugement, à la création de centres réservés aux…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques