Les discours sécuritaires à nouveau sur la sellette
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Lecture : 1 min.
Alors que le syndicat national des professionnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ/FSU a annoncé, le 14 mai, que la pétition lancée fin mars à son initiative contre l'enfermement des mineurs a recueilli à ce jour près de 2 000 signatures de professionnels de la justice et de l'éducation, de sociologues, de psychologues... et de citoyens (1), de nouvelles voix s'élèvent contre les discours sécuritaires actuels.Ainsi, l'Association des instituts de rééducation (AIRe) (2) s'indigne des « propos démagogiques valorisant la tolérance zéro, la comparution immédiate des mineurs délinquants alors qu'il existe déjà une procédure à délai rapproché, le recours élargi à des centres fermés, la réforme invalidant les ordonnances de 1945[...] »... « Ces pseudo-solutions dont les effets expérimentés sont plus que discutables viennent ajouter au brouillage des repères », estime-t-elle. Rejetant « toute idéologie de l'exclusion », l'AIRe appelle au développement de « réelles politiques de prévention, à une meilleure coordination et à une dotation correcte des dispositifs institués ». Perspectives qui exigent, selon elle, « un projet politique » fixant des lignes directrices et prenant en…
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