Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 8 min.
Sida, toxicomanie, santé mentale, vieillissement et handicap… Les inspections générales des affaires sociales et des services judiciaires dressent, dans un rapport rendu public récemment, un état des lieux complet de la prise en charge sanitaire des détenus en France. Et de ses lacunes.
Le 16 avril dernier, Marylise Lebranchu et Bernard Kouchner présentaient un programme pour l'amélioration de la prise en charge sanitaire des détenus (1). Ce plan s'appuyait très majoritairement sur les recommandations d'un rapport conjoint des inspections générales des affaires sociales et des services judiciaires (IGAS et IGSJ), chargées en juin 2000 - six ans après la loi du 18 janvier 1994 refondant totalement cette prise en charge -de l'évaluation de l'organisation des soins aux personnes incarcérées (2). Leur document propose un tour d'horizon complet à la fois des progrès accomplis et des difficultés persistantes.Premier constat : la réforme de 1994, par la « profonde rupture » qu'elle a introduite - avec le rattachement automatique des détenus au régime général de la sécurité sociale, la création dans les établissements pénitentiaires d'unités…
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