Bernard Kouchner lance un appel pour encadrer les actes de fin de vie
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Dans le cadre de la prise en charge médicale, « il est interdit de donner la mort : tel est notre dispositif éthique, social et politique [...]. Pour autant, la transgression est, si ce n'est la règle, du moins une pratique fréquente. » Et « il n'est pas acceptable qu'au nom de leur illégalité, des actes que je qualifie “d'extrême compassion” ou de “dignité retrouvée ” se perpétuent dans la solitude, le secret et la clandestinité ». C'est en ces termes que Bernard Kouchner a invité, en ouverture le 16 avril d'une journée de travail sur le thème de la fin de vie, philosophes, médecins et religieux à réfléchir aux moyens de « tracer une ligne de continuité entre les soins palliatifs d'un côté, et l'assistance à la mort pouvant aller, dans des cas rares et extrêmes [...] jusqu'au geste d'interruption de la vie de l'autre ». Il ne s'agit pas encore de changer la loi, a insisté le ministre délégué à la santé, en rappelant toutefois les évolutions jurisprudentielles et législatives récentes engagées par nos voisins européens, tels la Belgique, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.Pour l'heure, tout en soulignant l'importance du développement des soins palliatifs qui font l'objet d'un second…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques