Cri d'alarme du Snapei sur le budget des structures pour personnes handicapées
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
« La situation est d'une extrême gravité pour les associations. » Philippe Calmette, directeur général du Syndicat national des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales gestionnaires d'établissements et de services spécialisés (Snapei) (1), affichait son inquiétude, le 11 avril, à l'occasion d'une journée nationale de protestation des 350 associations adhérentes. Le motif de cette préoccupation ? En 2002, selon les calculs du syndicat, il va manquer 42 millions d'euros aux gestionnaires d'établissements et services pour personnes handicapées mentales. Les récentes circulaires budgétaires prévoient en effet des taux d'évolution des budgets de 1,74 % pour les centres d'aide par le travail (CAT) et de 1,78 % pour les autres établissements (2). Alors que le Snapei estime que certaines mesures imposées ou agréées par les pouvoirs publics - comme l'augmentation de la valeur du point dans la convention collective de 1966, les accords salariaux dans la fonction publique pour 2002, l'inflation... - entraînent déjà, en année pleine, un accroissement mécanique de la masse budgétaire de 2,39 %. Sans compter la hausse de la prime de précarité de fin de contrat à durée…
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