Faciliter l'adoption internationale par un meilleur accompagnement
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
« Faciliter l'adoption internationale en France exige sans doute un meilleur accompagnement de l'adoption dans toutes ses phases, [...] le système français [apparaissant en la matière] le plus insuffisant (voire déficient ?) ». Tel est le constat formulé par Marie-Christine Le Boursicot, membre du Conseil supérieur de l'adoption, dans un rapport intitulé L'accompagnement de l'adoption, remis à Ségolène Royal le 9 avril, presque un an après le lancement de son plan d'action pour faciliter l'adoption (1).Au moins « 35 % des familles agréées [plus d'un tiers donc] ne se verront pas confier un enfant » - avec pour risque la recherche directe d'un enfant dans un pays inorganisé dans la protection de l'enfance - et « 60 %des adoptions internationales sont menées individuellement, sans l'intermédiaire d'un organisme agréé pour l'adoption ». Aussi le rapport suggère-t-il des « pistes de réflexion » pour un meilleur accompagnement de l'adoption.Outre une redéfinition du rôle de la Mission de l'adoption internationale (MAI) pour distinguer les tâches de « superviseur et d'intermédiaire qu'elle assume actuellement », le document propose de revoir le rôle et les missions des organismes…
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