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Délinquance des mineurs : non aux centres fermés

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C es structures seraient « une poudrière où le répressif prendra toujours le pas sur l'éducatif », prévient Jean Guery, directeur régional honoraire de la PJJ, qui a dirigé un établissement de ce type. Un point de vue instructif à l'heure où presque tous les candidats à l'élection présidentielle ont inscrit cette mesure à leur programme.
« Chacun des candidats à l'élection présidentielle croit avoir trouvé le remède miracle à l'insécurité, née notamment de la délinquance juvénile. Comme si tous les mineurs généraient de l'incivilité, de l'insécurité, de la violence. Comme si ces fameux mineurs délinquants n'étaient pas les enfants de quelqu'un. Ce qu'ils font, ils l'ont appris autour d'eux. Ils ne vivent pas sur la planète Mars, mais parmi nous.Ce qui est proposé, outre l'abaissement de la majorité (17, voire 16 ans), par certains n'est que le retour à des méthodes qui ont démontré leur inefficacité. Au-delà des maisons de correction fermées à la Libération avec la promulgation de l'ordonnance du 2 février 1945 qui crée le juge des enfants et l'administration de l'éducation surveillée, une politique de centres fermés avait…
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