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Le chômage reste deux fois plus élevé dans les zones urbaines sensibles

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En se fondant sur les données des recensements de 1990 et 1999, l'INSEE (1) diagnostique une forte progression du nombre de chômeurs dans les 717 zones urbaines sensibles (ZUS) de métropole (2)  : les demandeurs d'emploi y sont passés de 400 000 à 492 000, soit une hausse de 22,8 %. La part des chômeurs dans la population active atteint 25,4 %, soit pratiquement le double de celle de l'Hexagone (12,8 %). En outre, les actifs occupent un emploi précaire dans un cas sur cinq, contre un sur huit sur l'ensemble du territoire.La situation des jeunes des zones urbaines sensibles se distingue à la fois par un taux d'activité supérieur de trois points à la moyenne nationale - même s'il diminue, là comme ailleurs, sous l'effet de l'allongement de la durée des études - et par un important taux de chômage (38,6 % des actifs contre 25,6 % en moyenne). Au total, dans ces zones, 13,2 % des 15-24 ans étaient chômeurs en 1999, contre 7,5 % pour l'ensemble de la population métropolitaine.L'INSEE tente aussi une analyse géographique en comparant l'évolution du chômage de chaque zone avec celle de son environnement : dans une ZUS sur quatre le chômage a progressé moins vite que dans le bassin d'emploi,…
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