... et mieux entendre la victime lors de l'exécution de la peine
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« Si au cours de la dernière décennie, d'indéniables initiatives ont été prises afin d'améliorer le statut et les droits de la victime tout au long de la procédure pénale, force est de constater qu'au moment de la détermination de la sanction, comme à celui de son exécution, la victime, même constituée partie civile, est écartée du processus de décision et n'en est que sommairement tenue informée. » Or, les victimes vivent mal la rencontre fortuite avec l'auteur de l'infraction qu'elles-mêmes ou leurs proches ont subie, lorsque celui-ci a été libéré de manière anticipée et imprévisible, sans qu'elles en aient été informées préalablement. Tel est le constat dressé par un groupe de travail de la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice dont le rapport sur Une meilleure prise en compte des victimes au cours de l'exécution des peines privatives de liberté a été également rendu public, le 19 mars.Il est vrai, relève le document, que des possibilités ont été offertes à la partie civile et à la victime elle-même d'intervenir dans le cours de la procédure depuis la loi du 15 juin 2000 relative à la présomption d'innocence et aux droits des victimes (1).…
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