Recruter des contractuels à la PJJ : orientation « nostalgique » ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Faut-il ouvrir le recrutement des personnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à des personnes extérieures, disposant d'une expérience sociale ? C'est en tout cas ce que propose un collectif depersonnalités et d'anciens professionnels de la PJJ afin d'améliorer la prise en charge des mineurs délinquants (1). Cette orientation ne fait pas l'unanimité si l'on en croit le courrier adressé, à titre individuel, aux ASH par Gérard Le Potier, éducateur au centre d'action éducative de Saint-Malo (2). Celui-ci y voit « une forme d'organisation de la précarité à partir d'une embauche très subjective, sans garantie au-delà de l'appréciation permettant d'intégrer celui ou celle “paraissant disposer des qualités physiques ou intellectuelles nécessaires à la prise en charge de mineurs en difficulté” ». Selon lui, les signataires de ces propositions sont mus davantage « par la nostalgie que par un souci d'objectivité, d'adaptabilité et de modernité ». « Ont-ils oublié que ces “contractuels” dont ils suggèrent le retour, entraient dans la fonction sans outils, sinon celui que constituaient leur personnalité, leur “force personnelle” et l'aide des collègues formés ? Combien de démissions ?…
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