Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 1 min.
Près de neuf mois après la publication de la loi du 4 juillet 2001 réformant l'interruption volontaire de grossesse (IVG), les décrets d'application n'ont toujours pas vu le jour. Comme l'a fait un récent rapport parlementaire, trois associations ont dénoncé de nouveau, le 14 mars, cette lenteur (1) et les obstacles rencontrés sur le terrain pour faire appliquer la loi, notamment le manque de moyens des centres qui pratiquent l'IVG, pénalisés à cause de « résistances idéologiques ». Trop de services de gynécologie- obstétrique ont mis « l'IVG au ban de la médecine et marginalisé sa pratique », regrette l'Association nationale des centres d'IVG et de contraception (2) qui demande que les centres n'y soient pas intégrés et que la cotation de l'acte soit revalorisée. « Le parcours de la femme doit être simple et le moins médicalisé possible », plaident le Mouvement français pour le planning familial et la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (3). Elle doit « avoir le choix du lieu et des méthodes », ce qui « n'est pas le cas aujourd'hui ». L'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse (possible jusqu'à cinq semaines) est trop peu utilisée,…
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