Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
La justice est passée. Le 14 mars, François Supéri, l'ancien directeur de l'association Cheval pour tous, a été condamné par la cour d'assises du Haut- Rhin à 12 ans de réclusion criminelle pour avoir abusé sexuellement, entre 1992 et 1996, de sept des anciens pensionnaires de cette structure, des adolescents en grande difficulté. Une peine assortie d'une injonction de soins de cinq années, qui, s'il ne s'y soumettait pas, pourrait se transformer en cinq années supplémentaires de détention. Il lui est, en outre, interdit définitivement d'exercer une activité dans tout établissement ou institution sociale accueillant des mineurs.Au-delà du fait divers, ce procès a été l'occasion de soulever la question de l'accueil des adolescents particulièrement destructurés. Et du développement des réponses alternatives pour pallier le manque de structures officielles pour ces jeunes, rejetés de toute part. Certains témoins, parmi lesquels Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et ancien conseiller technique de Cheval pour tous, ont mis en doute la capacité des professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à prendre en charge un…
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