Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
« La France se caractérise par un grand éclatement des dispositifs de protection des mineurs. Ils n'ont pas de cohérence selon les supports concernés : cinéma, vidéo, télévision, jeux vidéo, presse, internet. » C'est sur cette base que le Collectif interassociatif enfance et médias propose, dans un rapport intermédiaire sur l'environnement médiatique des jeunes de 0 à 18 ans : que transmettons-nous à nos enfants ?, remis le 12 mars à Ségolène Royal, plusieurs mesures. Il en est ainsi de celle prohibant la location et l'achat de films interdits aux moins de 12 ou 16 ans à des enfants respectivement âgés de moins de 12 et 16 ans. Le collectif préconise, dans le même ordre d'idées, de proscrire l'accès à des films interdits aux moins de 16 ou 18 ans via les distributeurs automatiques de cassettes vidéo qui ne peuvent vérifier l'âge des clients.Toujours en vue de rendre effectif et cohérent le contrôle de l'accès des mineurs aux médias, le rapport souhaite renforcer la responsabilité pénale des adultes qui laissent un mineur accéder à du matériel pornographique et instaurer le décryptage volontaire de tous les programmes classés X ou extrêmement violents. Il s'agirait de dispositifs…
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